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ORGANE D'EXPRESSION DES SANS VOIX

MA COMMUNE

                                               BRADAGE DES ESPACES PUBLICS A DSCHANG 

Un ancien député s’accapare la place de l’indépendance de Dschang et veut y bâtir sa case.

      La commune se bat bec et ongles pour sauvegarder cet  espace historique qui représente la mémoire collective de peuple de la Menoua après la proclamation de l’indépendance du Cameroun.

     Au nombre donc  des récriminations que certains citoyens formulent à l’encontre du maire MOMO et sa commune, figure en bonne place la lutte qu’ils mènent contre le bradage des espaces publics et des espaces verts, les arrêts de chantiers dus au non respect des plans de situation, des plans de construction, du certificat des règles d’urbanisme et de l’alignement. Au bout du compte, notre municipalité qui a pour missions de promouvoir le bien-être des citoyens ne saurait rester les bras croisés pour permettre à certains citoyens véreux de brader tous les espaces verts de cette cité touristique et universitaire.

 

LOCALISATION DE CET ESPACE DE LA PLACE DE L’INDEPENDANCE

Le terrain dont on fait l’objet dans ce point est situé entre le terrain de handball du tennis club, l’Ecole Publique du Centre et l’ancienne tribune tout près de la nationale qui traverse le rond de cette ancienne place des fêtes. En plein cœur du centre administratif.

Honorable Nguepi Joseph, alias Fo’o Ngouchuie, ancien député du Wouri, et PCA de l’établissement de micro finance SC Nking qui a fermé les portes sans rembourser les avoirs de ses clients et n’a trouvé que cet endroit pour se bâtir une case à Dschang. Il a mis tous les moyens pour s’approprier cet espace avec la bénédiction de l’ ancien préfet de la Menoua  M. AWANA  ATEBA ,administrateur civil principal, ancien préfet de la Menoua et préfet sortant du DJA et Lobo qui a été appelé à  faire valoir ses droits à la retraite en complicité avec les services du CADASTRE de la Menoua .

Sous le mandat du Maire SONKIN Etienne, Hon NGUEPI Joseph a gardé un silence dans l’espoir qu’avec le Dr MOMO Bernard, il allait aisement bâtir sa case en ces lieux. Mais hélas, l’accession à la tête de l’éxécutif municipal, du Dr Momo Bernard est venue encore lui compliquer encore les choses en lui mettant un gros cailloux dans la chaussure car celui-ci a donc decidé que ce n’est pas sous son mandat que les populations de la Menoua vont vivre la transformation de la place de l’indépendance en domicile privé d’un individu.

Le conseil municipal et son maire ont donc décidé de mettre en valeur cet espace en le décorant, l’embellisant et en y plantant des arbustes de choix pour permettre aux citoyens de cette cité universitaire et aux touristes de se recuellir pendant les saisons de tourisme.

Ils y ont donc placé  deux panthères sculptées et des arbres.

Joseph NGUEPI aurait tenté de saboter en detruisant les panthères. Quelques lunes après, il est donc venu y deposer des camions de pierre et y a planté une plaque portant cette information : « terrain privé titré » sans honte ; et celui-ci est donc  determiné à ne pas céder et s’y accroche bec et ongles. C’est pourquoi, cet ancien élu de  l’hemiscile de Ngoa Ekellé serait de ceux qui ont financé la rebellion et la gréve des conseillers municipaux contre le maire MOMO visant à le destabiliser, le diaboliser et entrer en possession de notre place de l’indépendance. Des reunions sécretes et des messes noires auraient été tenues pour encourager la dissidence au sein du conseil municipal de cette commune. Au finish, les conseillers ont compris qu’ils étaeint la proie des manipulateurs au dessein déguisé qui voudraient brader nos espaces publics, verts et nos armoiries touristiques.

 

 

AVIS DONC AUX ADMINISTRATEURS CIVILS EN FONCTION DANS NOS CITES

 Nos administrateurs civils nommés dans les cités sont-t-ils des agents immobiliers qui doivent brader les espaces verts sans le consentement de la municipalité ? Sont-t-ils des vendeurs de terrains ? Et, l’élite qui achète cet espace doit se prévaloir de certains reférentiels de la ville avant de mettre leur argent en jeu.

         Dans les jours avenirs, les cours des écoles publiques de la ville seront mises aux enchères par les chefs de terre. Malheur donc aux élites qui vont s’approprier ces espaces de jeux reservé à l’éducation et la formation de nos progénitures.

         Nous avons souvenance, le terrain municipal situé près de l’alliance franco-camerounaise avait été aussi bradé à une élite dit-on pour la construction de la direction générale de ses entreprises. Ils ont aussitôt transformés ce terrain en champ de maîs, de patates, et des arachides. Suivant la logique du maire SONKIN qui s’était déjà opposé à cette forfaiture, le Dr MOMO a aussi engagé la mise en valeur de ce stade de telle sorte qu’il y a trois, on y pratique du sport et de source bien informée, le terrain est prévu pour la construction d’un complexe multi sport après la descente sur le terrain de ministre des sports et de l’éducation physique Son Excellence Augustin EDZOA qui apprécié le projet et a promis l’appui du gouvernement pour la réalisation de l’ouvrage.

 

         QUEL EST DONC LE VRAI ROLE D’UN CHEF DE TERRE ?

Au nombre donc des attributions d’un chef de terre dans un département figurent :

  • Favoriser le brassage des populations quelque soit leur appartenances politiques, tribales ou religieuses.
  • Soutenir les efforts au développement dans tous les secteurs de l’activité de sa circonscription.
  • Lutter énergiquement contre l’incivisme fiscal.
  • Amener les populations à participer activement à la campagne d’hygiène et de salubrité
  • Veiller à la sécurité de bien et des personnes.
  • etc…

Sur le terrain donc, nous avons vu des administrateurs civils nommés à ces postes qui font  de leurs missions le bradage des espaces verts et la vente des terrains. Ils provoquent ainsi des conflits entre les citoyens et leurs munipalités, en octroyant des espaces reservés par le plan directeur urbain aux tierces contre des fortes sommes d’argent. ;M AHMADOU TIDJANI,ancien gouverneur de la  région de l'ouest face à cet état des choses avait au cours de l’installation d’un préfet à Dschang fait cette déclaration « si vous cédez une parcelle à un citoyen, démuni, qui n’a rien, je comprendrais… ». Nous souhaitons que le gouvernement de la Répubique annule le titre de propriété sur cette parcelle en plein centre urbain,  et du centre administratif qui représente la mémoire collective des populations de la Menoua après la proclamation de l’indépendance du Cameroun. Et lorsque l’Etat l’aurait fait, il contribuerait ainsi à la paix et à l’unité des populations de la Menoua qui évalueraient la manière dont est gérée notre pays. Nous proposons aussi que la CONAC interpelle cet administrateur qui doit répondre de ses actes même s’il est retraité.


                                                                      La Rédaction


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